Bienvenue sur mon blog ! et vive la course à pied !

Maintenant que j’ai un site internet, j’ai aussi un blog. Oui mais pour quoi faire ? J’écris déjà des articles de blog pour Il était une fois dans l’ouest pour partager mes expériences ou infos utiles sur l’ouest lyonnais et au-delà.

Dans ce blog, l’idée est de partager des expériences plus personnelles en lien avec des thématiques que je souhaite explorer, creuser, approfondir…

La première chose dont je souhaite parler est liée au corps, au sport, au bien-être. Pourquoi ? Parce qu’à 45 ans, j’aborde mon rapport au corps et au bien-être de manière différente.

D’une famille plutôt sportive, j’ai toujours pratiqué un ou plusieurs sports de manière régulière, sans avoir un sport de prédilection. J’ai testé la natation, le basket, le badminton, sans grande conviction. En vrai j’ai adoré le badminton mais je n’étais pas super douée…

Un vieux tee-shirt et des baskets : vive la course !

A partir du lycée, j’ai commencé à courir, à la forêt de Chailluz à Besançon avec mon père, pour être précise 🙂 et j’ai continué à courir régulièrement. Pourquoi ?

Parce que c’est facile ! Pas besoin de matériel, de partenaires, de salle, de ballon… Un short, un vieux tee-shirt, des baskets, et hop on peut courir n’importe où, n’importe quand : au parc de la citadelle pendant mes études à Lille, autour du lac de Mendoza en Argentine, dans le jardin de la guest house à Kaboul (moins facile…), dans les rues de Goma au Congo (ce qui me valait des moqueries des enfants « La muzungu (« blanche en swahili »), elle est tout rouge! « ), et dans les parcs parisiens.

C’est à Bilbao que j’ai commencé à faire une première course, avec des amis Erasmus Italiens. De retour à Paris pour mon début de vie professionnelle, j’ai continué à participer à des courses, entre amis : les 10 kilomètres du 17ème arrondissement était notre rendez-vous sportif annuel, ainsi que la course Courir ensemble de Handicap International, et, petit challenge avec une amie : les 20 kilomètres de Paris – avec 20 000 autres participants…mais aussi une excellente ambiance et une manière géniale de visiter Paris.

La course présente aussi cet avantage énorme de pourvoir se pratiquer seule ou en groupe.


La découverte du trail

En m’installant à Lyon, j’ai sillonné le parc de la Tête d’or pour m’entrainer pour le semi-marathon de Lyon, mon premier et seul semi-marathon. Une course d’ailleurs pas très agréable, bondée, avec des aller-retours sur les mêmes portions entre le parc de la tête d’or et la Doua franchement pas top pour une ville magnifique comme Lyon.

Peu après, je me suis installée à Éveux, aux portes du Beaujolais , et j’ai découvert un truc génial : le trail ! Le premier auquel j’ai participé avec mon mari est devenu notre nouveau rendez-vous sportif amical : les foulées fleurinoises, dans le village voisin Fleurieux-sur-L’Arbresle. Suivi d’un gros apéro-barbecue, car pour citer Vincente Lizarazu (allez savoir…) « si on fait du sport, c’est pour pouvoir boire et manger ». CQFD.

Des chemins, des sentiers, des montées, des descentes, de la forêt, des vignes, des champs : un monde nouveau ! Fini le bitume et les routes plates ! Et aussi les milliers de participants !

À la campagne, les trails sont à taille humaine, on est maximum 500, et après la course, on a une bière et une assiette de victuailles offertes, le tout pour 15 euros d’inscription. Deux salles, deux ambiances…

Avec un groupe d’habitantes du village, on a constitué un petit groupe, les « Éveux running girls », pour courir régulièrement ensemble, et participer à des trails locaux (suivi de tartiflettes en général) : le trail hivernal des Coursières à Saint-Martin en Haut, le winter trail d’Alix, le Milotrail de Villechenève, le trail de la Mine de Saint-Pierre-la-Palud, les fouléees fleurinoises, of course : les distances sont entre 9 et 16 km, le dénivelé de 150 à 600 mètres. Nous avons une coach dans le groupe, Gaëlle, qui nous pousse à sortir de notre zone de confort. Pour ses 40 ans, elle nous a concocté un parcours de 20 kilomètres, qui en a fait 23 finalement avec plus de 700 mètres de dénivelé… mais on l’aime, alors on la suit !

Bonheur intense de monter pour la première fois sur un podium au Milotrail, car qui dit peu de fréquentation, dit possibilité d’être plus facilement devant 🙂 Oui je suis troisième et j’ai l’air d’être la plus heureuse du podium 🙂

Marathon du Beaujolais

Notre coach des « Éveux running girls » s’étant blessée en 2020, j’ai rejoint un autre groupe qui s’est formé dans le village « Runnong à Éveux » (oui c’est moi qui trouve les noms, à la base c’est juste le nom du groupe whatsapp et ça reste bizarrement…).

Objectif : toujours pareil : se motiver à courir, à découvrir de nouveaux parcours, de nouveaux sentiers, grâce au groupe, et à notre coach Rachid, passionné de course à pied. Et de fil en aiguille, l’idée saugrenue de courir un marathon a émergé du côté de Fatma pour ne pas la nommer. Femme du coach, elle l’a souvent accompagné à certains des 32 (!) marathons auquel il a participé. Et d’autres membres du groupe se sont laissés séduire par cette idée. C’est le marathon du Beaujolais qui a été choisi, car Rachid le connaît bien, c’est juste a côté de chez nous, c’est un marathon déguisé et festif et au niveau de la date (novembre) ça tombait bien : pas pendant le ramadan pour Fatma et Rachid et à une date assez lointaine pour qu’on s’entraîne.

J’ai décidé de tenter l’aventure également. Bonne ou mauvaise idée ? Je n’avais jamais vu ça comme un objectif de vie (contrairement à mon mari qui s’est pris au jeu et pour qui courir un marathon était un peu un truc à avoir fait dans sa vie). De mon côté, j’ai vu ça comme une chouette aventure collective car on s’est retrouvé finalement à 8 Éveusiens (4 femmes et 4 mecs) à s’inscrire à un marathon pour la première fois et que ça tombait super niveau timing : en pleine transition professionnelle, j’avais du temps pour m’entrainer, mon mari aussi, donc on pouvait le faire ensemble, ce qui motive vu le nombre de sorties que l’on doit faire par semaine. En plus, le fait que ce soit le marathon du Beaujolais a été déterminant car local. Et surtout j’allais pouvoir raconter cette aventure en la vivant de l’intérieur : le début de mon « vivir para contar la » qui allie mes sujets de prédilection : du sport, du collectif, du local et le fait de l’expérimenter moi-même.

Et ça a été, pour la première fois de ma vie – même si ça a été aussi un très beau moment et une très belle course, festive et déguisée – un chemin de croix pour moi.

Je m’étais déjà entrainée un peu intensément pour le semi-marathon de Lyon, mais jamais je n’avais ressenti de douleurs comme j’ai ressenti lors de l’entrainement pour le marathon. D’ailleurs, je n’ai jamais mal quand je cours, sinon je ne courrais pas ! Là, j’ai connu la souffrance sur la reconnaissance du parcours du marathon du Beaujolais : 30 kilomètres sur une petite route cheminant entre les vignes, dans un décor magnifique par ailleurs, mais beaucoup beaucoup de route. Je pense que mon corps n’était plus habitué aux chocs du bitume. J’ai eu la sensation de ne plus avoir de fesses, bizarre mais vrai, et de courir sans sentir mes cuisses ou plutôt en les sentant beaucoup trop.

Retour à l’essentiel et à l’écoute de ses sensations

Et c’est là que j’en viens à mes 45 ans et à mon rapport au corps.

Je me suis dit que décidément faire un marathon, ce n’était pas pour moi une fin en soi et que ça ne correspondait pas à ce que j’appréciais dans la course à pied.

Parce que pourquoi je cours ou fait ? (Pourquoi cours-je ? aurais-je envie de dire car j’aime les calembours…) Et bien je cours pour plein de raisons : parfois pour m’aérer la tête, d’autres fois pour sortir mon stress, ou ma mauvaise humeur (et ça marche!), parfois juste pour aller discuter avec mes copines, souvent juste pour prendre un bain de nature et d’oxygène. Ce qui est sûr c’est qu’à chaque fois, je me sens mieux après qu’avant. Un sentiment de bien-être et de satisfaction, et même des bouffées de bonheur.

En revanche, si ça me fait mal et que je vais courir sans envie, c’est là où ça ne fait plus sens pour moi. Alors voilà, j’ai expérimenté, j’ai testé ma limite, et je peux donc revenir à mes joggings dans les bois, des trails de temps en temps le dimanche, et aussi aller expérimenter d’autres choses qui m’appellent : les mouvements, le corps, la souplesse, la conscience du corps, les émotions ….

Ce sera l’objet d’un prochain article : vive le yoga et autres joyeusetés (un séjour jeune et randonnée de cinq jours notamment), et comment j’ai eu envie de danser.

Inspire, expire !

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